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Voici un lien pour visionner une vidéo sur le baromètre des monnaies locales belges réalisée par une majorité de monnaies en circulation.

https://www.youtube.com/watch?v=G6GyEYl9zz8


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asbl Sous-Rire siège social: le Sous-Rire, Moulin,126 - Petit-Thiers 6692

Les seniors, les nouveaux exclus des banques

Beaucoup de personnes âgées rencontrent des difficultés pour effectuer leurs opérations bancaires en toute autonomie et, ce, en raison de la diminution du nombre d'agences bancaires, des distributeurs de billets et de la digitalisation des services bancaires qui entraînent la suppression des imprimantes d'extraits de compte dans les agences, des coûts supplémentaires pour l'envoi des extraits bancaires et les opérations manuelles, etc.

Financité, Espace Seniors et Énéo joignent leurs forces

Financité, Espace Seniors et Enéo ont décidé de travailler de concert pour dénoncer cette nouvelle forme d'exclusion et se battre pour permettre aux personnes âgées de pouvoir effectuer leurs opérations bancaires en toute autonomie.

	De vrais billets? Les sous-rire en circulation ne sont bien évidemment pas de la monnaie officielle, seul l'Etat à ce "pouvoir régalien" de créer de la monnaie. Jusqu'à présent. Sous-rire ne propose que des billets en coupures de "un", "cinq", "dix", "vingt"; un moyen de paiement électronique est à l'étude. Il y a parité entre euro et sous-rire: 1 sous-rire vaut 1 euro. Par commodité, et, pour en afficher leur valeur d'échange et de monétisation des biens et services dans le bassin de vie, les sous-rire sont appelés "monnaies", auquel on ajoute "alternative" pour en souligner la participation à cette grande aventure d'un "monde en transition", "alternatif" à notre monde actuel gangrené par la finance spéculative et de moins en moins au service de l'économie réelle. Leur appelation correcte est, en effet, "bon de soutien" à l'économie locale; ils s'apparentent de la sorte à des bons de réduction traditionnels octroyés par certains commerces, à des bons d'achat, etc.
	Mis en réserve, pourquoi? Un sous-rire vaut un euro ; vos euros sont échangés contre des sous-rire auprès d’un comptoir de change. Le montant des euros ainsi échangé est versé dans une « réserve de contrepartie », elle-même « placée» dans une banque éthique, en l’occurrence Triodos ; aucun de ces euros n’est utilisé par l’asbl Sous-rire pour ses besoins de fonctionnement ou autres usages. Le but étant qu’à tout moment toute personne puisse récupérer ses euros si Sous-rire devait arrêter ses activités.
	Qu'est-ce que le bassin de vie? Les sous-rire ne circulent que dans un territoire donné, un "bassin de vie" constitué des communes de Lierneux, Malmedy, Stavelot, Stoumont, Trois-ponts, Vielsalm et Waimes. La Belgique francophone compte aujourd'hui ... bassins de vie réunissant ... communes. Pourquoi limiter la circulation des sous-rire à un territoire donné? Tout d'abord, pour une question de capacité de gestion: les tâches liées à la diffusion des sous-rire, au soutien apporté aux partenaires, à la nécessaire communication auprès du public,etc., sont gérées par des "citoyens du terrain" qui connaissent bien leur région mais ne sont pas nombreux et tous bénévoles... Ensuite, et surtout, le caractère "local" des sous-rire fait partie de son ADN: en effet, es sous-rire sont des bons de soutien évidents de l'économie locale dans la mesure où leurs détenteurs ne peuvent les dépenser que dans les commerces et auprès des prestataires de leur région, du bassin de vie.
	Autres questions? *Quels sont les risques financiers pour un particulier ou* un partenaire ? Aucun. Chaque euro changé en sous-rire est déposé sur un fond de garantie appelé aussi "réserve de contrepartie". Si le système devait s’arrêter, chaque commerçant/prestataire/partenaire ou simple particulier en possession de sous-rire, pourra les échanger contre des euros à concurrence de ce qu'il détient en sous-rire. Je suis partenaire, quel impact sur ma comptabilité ? Pour le partenaire, détenir des sous-rire n'a aucune incidence sur sa comptabilité. En effet, quand un sous-rire entre dans la caisse cela équivaut à l'entrée d'un euro; les deux monnaies peuvent d'ailleurs cohabiter dans la même caisse. La parité "1 euro/1sous-rire" a précisément été retenue de manière à en faciliter la comptabilité et alléger d'autant le travail des partenaires qui n'ont aucun souci à se faire notamment en matière fiscale. Il est à noter que, contrairementà certaines idées reçues, la parité euro/sous-rire ne nuit en rien à l’efficacité de la circulation de la monnaie locale au sein du bassin de vie. *Et si j’ai trop de Sous-rire en caisse?* Un partenaire dont le volume d'échanges est important ou qui ne connaît pas en amont de son activité des fournisseurs, eux-mêmes partenaire, et, auprès desquels il lui serait possible de payer en sous-rire, peut s'adresser à l'association Sous-Rire qui après en avoir débattu, échangera le surplus des sous-rire en euros; cette "aide" doit néanmoins rester exceptionnelle car elle déroge à l'esprit et à la raison d'être d'une monnaie locale. En effet, il est de la nature même d'une monnaie locale de circuler: les sous-rire doivent brûler les doigts de quiconque en possède! Ils doivent impérativement c-i-r-c-u-l-e-r.; les "rentrer" contre des euro, équivaut à les soustraire à leur nécessaire circulation!.. Mais, il est évident que l'encours en sous-rire peut être important, d'où la question légitime: comment les écouler? Plusieurs partenaires ont d'ores et déjà trouvé une réponse à cette question, ils les utilisent pour leurs propres achats privés ou, encore, ils se rémunérent avec une partie de leur surplus ; pour d'autres, la recherche d'un partenaire Sous-rire local auprès duquel s'approvisionner, est une solution possible ... Cette recherche d'alternatives, même si elle est poursuivie avec imagination et une certaine ténacité, prendra un certain temps...d'où le caractère temporaire de l'échange possible dans un comptoir de change. Notons aussi qu'il incombe à notre association d'aider les partenaires dans cette recherche. *Ai-je mon mot à dire ?* Bien entendu. Sous-rire est un outil au service de l’économie locale et du développement durable ainsi qu'un outil au service de la souveraineté économique. Cela signifie que l'utilisation des sous-rire est une manière, pour les citoyens et les commerçants, de se réapproprier la gestion de l’économie locale. Sous-rire souhaite qu’un maximum de partenaires et utilisateurs s’investissent dans son développement notamment comme bénévoles auxquels diverses tâches pourraient être confiées. Par aillerus, partenaires et adhérents sont invités aux Assemblées Sous-rire à l'occasion desquelles ils peuvent apporter réflexions et critiques, proposer toutes améliorations désirables et ... décider. Sous-rire "fonctionnera" vraiment bien si les partenaires et adhérents, ensemnle, se l’approprient! Quels sont les avantages pour les partenaires ? Visibilité et promotion de leurs activités par Sous-rire via son site internet, ses pages facebook et sa présence dans de multiples événements régionaux. Affirmation de l'identité des partenaires en qualité d'acteurs du développement de l'économie locale ainsi que la mise en valeur de leur différence par rapport à la grande distribution. Fidélisation et élargissement de la clientèle qui orientera de manière privilégiée ses achats vers les partenaires Sous-rire dans la mesure où ceux-ci acceptent les sous-rire en paiement. Cette fréquentation régulière partenaires/clients est amenée à créer un réseau bénéfique à tous. Cette mise en réseau vaut aussi entre producteurs et fournisseurs *D'autres questions?: n'hésitez pas à nous écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.*

Ils s’agit d’un geste sympathique par lequel les partenaires Sous-Rire informent leurs clients que ceux-ci peuvent payer en sous-rires;

au-delà de l’information, ces partenaires « affichent » leur choix de favoriser le commerce local, les circuits courts plus respectueux de l’environnement,
et leur solidarité avec les commerçants artisants, professions libérales qui s’engagent pour un monde plus solidaire.

Une nouvelle monnaie citoyenne dans l'Entre-Sambre-et-Meuse

http://lesemeur.org/

La monnaie citoyenne, c’est comme l’agriculture, c’est un projet qui relie.
Ca nous rappelle que l’économie n’est pas une science dure, c’est une branche des sciences sociales.

D’abord la monnaie citoyenne crée un réseau, recrée du dialogue entre les différents acteurs: entre les clients qui deviennent consomm’acteurs, les commerçants qui brisent leur solitude et ne sont plus juste des marchands mais sont des maillons avec lesquels on crée un lien de confiance, et les producteurs qui triment toute la journée mais qui retissent du lien avec leurs consommateurs…"

Ce réseau recrée également une alliance ville-campagne, souvent brisée par la société industrielle. Ensuite, la monnaie citoyenne met en lumière les petits producteurs et petits commerçants du coin, alors que la publicité dans l’espace public ne le fait pas. Elle permet également au consommateur d’avoir un signal crédible pour orienter ses achats. Entre le bio, le local, le raisonné, l’éthique, le bilan carbone, la saison, cela devient parfois complexe de poser un choix pour chaque article. Avec la monnaie citoyenne, tout cela n’est pas parfait, mais on sait qu’on travaille avec des partenaires qui essaient de changer les choses, qui sont dans une démarche de Transition.

Finalement, la monnaie citoyenne lance un cercle vertueux : en payant en monnaie citoyenne dans un bar qui l’accepte, le gérant se retrouve à devoir lui-même écouler cette monnaie via ses achats, ce qui va le pousser à revoir son offre de produits en y intégrant des produits qu’il peut acheter en monnaie citoyenne. On voit ainsi apparaitre à la carte des jus de fruits du coin, des bières de brasseries artisanales, etc. Mécaniquement, cette dynamique booste l’économie locale, et surtout ajoute de la diversité dans un système qui standardise tout.

Néanmoins, cette monnaie citoyenne ne pourra durablement fonctionner que si les citoyens l’utilisent largement. C’est l’occasion pour chacun de reprendre pleinement son pouvoir de consommateur en main. "

Jean-Yves Buron, porteur de la monnaie citoyenne liégeoise et auteur du roman "Le monde est moche, la vie est belle"